NON à l'uniformisation du monde !
D'où vient le besoin irrésistible de l'homme d'uniformiser son environnement ? D'où vient ce goût pour l'homogénéité ?
C'est terrifiant et destructeur. Surtout pas de différences, surtout pas de modes de vie, d'agir et de penser différents de la norme considérée comme acceptable par la majorité ou quelque minorité.
Par exemple, une idée actuelle en vogue est de dire que les différences entre les hommes et les femmes s'estompent.
On se lamente de la disparition de la bio-diversité sur la planète mais quel poids cette pensée a t-elle face au monde marchand qui nous entoure ... ? Oui, on parle désormais de "développement durable", de protection d'animaux, de plantes et d'éco-systèmes divers. Mais, justement, en parler signifie que cela n'est pas naturel, que cela ne va pas de soi.
Qu'a t-on fait des civilisations dites "primaires" ? Des cultures locales ? Je sais bien que l'on peut apprendre le basque à l'école, mais cela ne prouve pas grand chose.
Ce qu'il faut ce sont des alternatives, des cultures différentes, des façons d'être, de penser et de vivre. Mais à cela s'oppose le progrès matériel et sa diffusion par les médias et les déplacements. Celui-ci est unificateur, car il diffuse au monde entier le modèle dominant du moment. Aujourd'hui, c'est le triomphe du monde marchand qui impose ses règles, son mode de vie. Demain, ce sera autre chose. Mais toujours cette idée : le modèle dominant est omnipotent. Il assimile et dissout.
La différence entre homo sapiens et ses frères moins évolués, c'est qu'il a su inventer une "culture de la différenciation". C'est une supériorité certes relative mais qui a le mérite d'exister.
Oui, je sais, on ne peut pas refuser aux peuples d'Amazonie et d'ailleurs l'accès à notre forme de culture actuelle (si tant est qu'ils en veuillent !).
Refuser l'uniformité, c'est aussi reconnaître les minorités.
D'autres invoquent l'uniformité pour sauvegarder l'ordre public. Les "révolutions" ne sont pas toujours désirées. Mais les révolutions les plus efficaces sont celles qui se font en silence, dans l'intimité des êtres.
Refuser l'uniformité, cela se joue aussi dans la vie quotidienne, dans la vie de tous les jours, sans pour autant être toujours visible. Au nom de la relativité de la vie, le majoritaire n'a rien a gagner à mépriser l'autre différent. Nous, homo sapiens aux facultés spirituelles très limitées, l'uniformisation du monde et de nous-mêmes en tant qu'êtres ne contribue pas à nous faire grandir.
D'où vient le besoin irrésistible de l'homme d'uniformiser son environnement ? D'où vient ce goût pour l'homogénéité ?
C'est terrifiant et destructeur. Surtout pas de différences, surtout pas de modes de vie, d'agir et de penser différents de la norme considérée comme acceptable par la majorité ou quelque minorité.
Par exemple, une idée actuelle en vogue est de dire que les différences entre les hommes et les femmes s'estompent.
On se lamente de la disparition de la bio-diversité sur la planète mais quel poids cette pensée a t-elle face au monde marchand qui nous entoure ... ? Oui, on parle désormais de "développement durable", de protection d'animaux, de plantes et d'éco-systèmes divers. Mais, justement, en parler signifie que cela n'est pas naturel, que cela ne va pas de soi.
Qu'a t-on fait des civilisations dites "primaires" ? Des cultures locales ? Je sais bien que l'on peut apprendre le basque à l'école, mais cela ne prouve pas grand chose.
Ce qu'il faut ce sont des alternatives, des cultures différentes, des façons d'être, de penser et de vivre. Mais à cela s'oppose le progrès matériel et sa diffusion par les médias et les déplacements. Celui-ci est unificateur, car il diffuse au monde entier le modèle dominant du moment. Aujourd'hui, c'est le triomphe du monde marchand qui impose ses règles, son mode de vie. Demain, ce sera autre chose. Mais toujours cette idée : le modèle dominant est omnipotent. Il assimile et dissout.
La différence entre homo sapiens et ses frères moins évolués, c'est qu'il a su inventer une "culture de la différenciation". C'est une supériorité certes relative mais qui a le mérite d'exister.
Oui, je sais, on ne peut pas refuser aux peuples d'Amazonie et d'ailleurs l'accès à notre forme de culture actuelle (si tant est qu'ils en veuillent !).
Refuser l'uniformité, c'est aussi reconnaître les minorités.
D'autres invoquent l'uniformité pour sauvegarder l'ordre public. Les "révolutions" ne sont pas toujours désirées. Mais les révolutions les plus efficaces sont celles qui se font en silence, dans l'intimité des êtres.
Refuser l'uniformité, cela se joue aussi dans la vie quotidienne, dans la vie de tous les jours, sans pour autant être toujours visible. Au nom de la relativité de la vie, le majoritaire n'a rien a gagner à mépriser l'autre différent. Nous, homo sapiens aux facultés spirituelles très limitées, l'uniformisation du monde et de nous-mêmes en tant qu'êtres ne contribue pas à nous faire grandir.