jeudi 13 décembre 2007

L’École, lieu de citoyenneté

François Galichet, ESF éditeur, Pratiques et enjeux pédagogiques, 2005

mercredi 4 janvier 2006


À quelles conditions l’école peut-elle devenir un espace d’apprentissage de la citoyenneté ? À travers des étayages nombreux et accessibles, l’auteur nous invite à une conceptualisation de cette idée de citoyenneté et à l’émission de diverses hypothèses quant la possibilité de son éducation dans le champ scolaire.
Il désigne la citoyenneté comme une démarche consciente et délibérée, d’adhésion à une collectivité dont on décide de partager les valeurs et les formes d’organisation. Elle implique la primauté de l’intérêt commun sur tous les intérêts particuliers. Il la distingue de la socialisation qui caractérise plutôt un ensemble d’attitudes inconscientes, acquises plus ou moins précocement, qui structurent la relation de l’individu à autrui selon un certain nombre d’habitus. La socialisation démocratique correspond alors au souci, en toutes circonstances, de ne pas imposer autoritairement son point de vue, à la capacité de participer à une discussion ou à une délibération entre égaux, à la tolérance et au respect des différences. L’éducation à la citoyenneté viendrait donc prolonger et préciser au plan politique et discursif ce que la socialisation démocratique installerait au plan des comportements et des attitudes. Trois modèles de la citoyenneté sont détaillés : le modèle identitaire qui est l’expression d’un vouloir vivre ensemble, le modèle de la participation à la souveraineté correspondant à la participation à l’exercice du pouvoir sous toutes ses formes et le modèle de la vigilance critique qui tend à une prise en charge active des problèmes liés à la vie collective dans tous les domaines. Ces trois modèles ne peuvent fonctionner que si le désir de parler a surgi chez ceux qui se trouvent rassemblés. Or, comment susciter cette émergence ?
La sécurité, ou plutôt le sentiment de sécurité, apparaît comme la condition première d’un tel pacte social. La fonction primordiale des institutions sociales et pédagogiques est donc d’établir ce sentiment par une confiance à priori. Cinq conditions tendraient à la développer : l’existence de régularités spatiales et temporelles, la mise en place de rituels, la conscience pour chacun d’appartenir à plusieurs communautés qui s’articulent et se recoupent sans se confondre, la possibilité d’exprimer ses conflits, tensions et angoisses et l’exercice partagé du pouvoir.
Se pose alors le problème pour l’enseignant du passage d’une autorité « traditionnelle » à une autorité « institutionnelle » qui le voit déléguer une partie de ses pouvoirs pour faire émerger progressivement un contrat fondé sur des règles démocratiquement élaborées et discutées. C’est cette délégation qui assure la sécurité de par cette possibilité en dernière instance d’en revenir à une autorité magistrale. Cette attitude est également accompagnée par une éthique pédagogique guidée par le postulat d’éducabilité, le devoir d’imagination, l’exigence de convivialité et la volonté d’égalité.
Minutieusement, F. Galichet montre que la seule pratique qui échappe aux diverses ambivalences autour de la citoyenneté est la relation tutorale. S’y découvre peu à peu, pour tous ceux qui s’y sont engagés, tout un arrière-plan d’activités, de relations humaines, de découvertes et d’expériences qui débordent de toutes parts.

Sylvain Connac

htto://www.cahiers-pedagigiques.com/article.php.3?id_article=2088

mercredi 12 décembre 2007

La citoyenneté


La citoyenneté est intimement liée à la démocratie. Être citoyen implique que l'on fait partie d'un corps politique, un État, que l'on a dans ce corps politique des droits et des devoirs. En France, un citoyen est défini comme suit : "Homme ou femme âgé de plus de 18 ans, né(e) de parents français ou étrangers naturalisés". Un citoyen a plusieurs devoirs comme payer les impôts, respecter les lois ou encore être juré de Cour d'assises si besoin est.

En démocratie, chaque citoyen est détenteur d'une partie de la souveraineté politique, c'est donc l'ensemble des citoyens qui par l'élection choisit les gouvernants.

Le citoyen moderne est le sujet de droits et devoirs : droits de l'Homme - droits civils - droits politiques - droits sociaux. Les devoirs sont accomplis par les citoyens pour le bien de la collectivité (impôts, service militaire, etc.), et définis par les lois des pays dans lesquels ils vivent.

La communauté des citoyens forme la nation.

L'expression "Citoyen du Monde" qualifie celui qui proclame son attachement à l'ensemble de l'humanité, refusant les frontières nationales, tel les stoiciens.

« Le citoyen est un être éminemment politique (la cité) qui exprime non pas son intérêt individuel mais l'intérêt général. Cet intérêt général ne se résume pas à la somme des volontés particulières mais la dépasse. » Jean Jacques Rousseau .

In Wikipédia

Comment construire un monde plus juste?

Dans notre monde, il y a de choses à changer.
Il y a des personnes qui ont un salaire ridicule parfois je ne sais pas lire (le nombre est très long) en comparaison avec des personnes qui doivent compter sur ces doigts l'argent qu'elles peuvent dépenser en norriture, en médicaments et en transports publiques.
Je pense que la richesse doit être mieux répartie, principalement entre les patrons et les employés. La majorité d'entrepreneurs, pour obtenir du profit, paient aux employés un salaire misérable. Donc, il est indispensable une adéquation nationale entre les employés et les entreprises, car ce désaccord peut provoquer la faim à des millions de personnes.
Une autre solution c'est que les pays riches n'exploitent pas les pays pauvres car c'est une des principales causes de guerre. Et la guerre ne bénéficie personne.

mardi 11 décembre 2007

Les grandes puissances économiques et l'État

Les grandes puissances économiques manipulent tout dans notre planète et la politique n'est pas une exception.
On voit toujours cela, par exemple, dans le monde du travail. Les entreprises ne veulent pas augmenter des salaires car elles ne vont pas obtenir de profit et à cause de cela elles n'auront pas d'argent pour payer.
Et comme les personnes sans emploi n'intéressent pas à l'État il se sousmet aux grandes entreprises.
L'État n'a pas la capacité d'intervenir, les entreprises ont le monopole économique. Il ne peut pas garantir une adéquation nationale entre les employés et les entreprises.
Et la solution de l'État ce sont des déréglementation des conditions de travail (précarité, flexibilité, etc), les privatisations des secteurs publics rentables, la réduction drastique des coûts d'entretien et coupes dans les budgets sociaux.
Mais au contraire l'État doit agir. Ses objectifs doivent être béneficier des employés, en luttant contre la mondialisation.
Il doit réduire les coûts de la force du travail et se doter des moyens pour parer à toutes les exploitations.

dimanche 9 décembre 2007

Le rôle des États Unis au niveau mondial


Les États Unis ont un rôle très important au niveau mondial mais cela n'est jamais un rôle qui sauvegarde les intérêts de tous. Aujoud'hui, les Américains ne veulent pas avoir des relations harmonieuses et de coopération entre les nations. ils ont une grande influence au niveau civil, économique et politique. Les États Unis ont provoqué des guerres, comme l'invasion de l'Irak. Cette invasion a été faite par une "coalition" politique qui n'a pas écouté les décisions du Conseil de Sécurité de l'ONU. Les Américains ont utilisé comme prétexte le régime politique de Sadam. Mais tout le monde savait qu'ils n'avaient qu'un seul objectif: controler le pétrole et ainsi les prix et l'économie au niveau mondial. Ils pensent qu'ils ont le devoir de commander notre planète établissant la paix. Mais je pense que leurs actions nuisent de plus en plus à l'harmoni qui existe encorre. Le fait de vouloir contrôler le monde fait gagner des ennemis. Et à mon avis les États Unis doivent utiliser leur pouvoir politique et economique pour lutter pour causes humanitaires (contre la faim, le racisme, l'intolérance, etc) et arrêter de vouloir montrer leur pouvoir à travers l'irrévérence du non accomplissement des décisions de l'Assemblée générale, en faisant tout ce qu'ils désirent sans écouter personne.

samedi 8 décembre 2007

Commentaire au exercice 5 de le page 28

Je suis d'accord avec le premier texte. Il est indispensable que chacun prenne une position indépendante, basée sur ses idéaux et opinions et ne prenne pas la position de la majorité des personnes. Dans notre société, les personnes ont la même opinion, elles font des mêmes choix mais si nous leur demandons les raisons de certaines attitudes, elles n'ont pas la moindre idée. Elles suivent ce que la société a convenu. Et celles qui ne suivent pas le même fil conducteur sont exclues. Et la société est devenue mesquine et hypocrite c'est notre faute. Nous avons été beaucoup de fois stoppés. Nous sommes de simples spectateurs, nous sommes commandés par l'État sans réfléchir sur ce qui nous faisons. Mais cela une mauvaise posture; npus devons lutter contre une société, qui ne respecte pas les droits de l'Homme et où il y a des personnes qui sont considerées inférieurs à cause de leur couleur, leur sexe et leur statut social, at établir des principes moraux en ce qui concerne principalement la liberté et l'égalité des hommes.

«La liberté et la vie» ou «La liberté ou la mort»?

Je préfère «la liberté et la vie». Pour moi la liberté est le droit le plus important et le terme «liberté» s'applique aux diverses situations: liberté d'expression, liberté de penser, liberté pour faire notre choix politique, etc.
Mais avons-nous vraiment cette liberté? Ou sommes nous encore opprimés par les entités supérieures?
À mon avis, oui! Je pense qu'aujoud'hui nous sommes marginalisés et exclus par une societé où tout le monde doit suivre le même fil conducteur de pensé.
On veut toujours cela, principalement dans la politique.
Je donne un exemple simple qui a été un scandale: un professeur a dit une chose qui n'a pas plu au 1er Ministre. Conséquense: il a été suspendu de son activité. Dans un pays où il y avait la liberté, dans ce cas d'expression, cela n'arriverait jamais.
et cette situation est en train d'augmanter de plus en plus... et je serai obligée de lutter et de choisir entre «la liberté ou la mort». Je me refuse à vivre soumise à un group de personnes qui ont simplement décidé que je dois penser ou agir d'une certaine façon.

vendredi 7 décembre 2007

Amnistie internationale


Amnestie Internationale œuvre en faveur des personnes emprisonnées pour des raisons de conscience, hommes ou femmes, auxquels leurs croyances, leur origine ethnique ou leur appartenance religieuse ou politique leur valent de se voir privés de leur liberté (aide et assistance ne leur étant toutefois apportées que sous réserve qu'ils n'aient jamais usé de la violence ou invoqué son recours). Amnesty International s'oppose également et sans réserve à toutes les formes de torture et à la peine de mort.

Elle œuvre à l'application par les gouvernements des règles définies par l'ONU en matière de traitement des prisonniers, notamment dans les Conventions de Genève. L'organisation leur demande aussi de respecter instamment la primauté du droit, ainsi que de ratifier et d'appliquer les textes relatifs aux droits humains.

Droits de l'Enfant


Le 20 novembre 1989, l’ONU adopte un texte d’une extrême importance : la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Le droit à la vie, le droit à la nourriture, le droit aux soins, le droit à l’éducation leur sont enfin reconnus. Pour la première fois, l’enfant est considéré comme sujet de droit à part entière par un texte international, d’une portée audacieuse et inattendue. Jamais dans l’histoire des droits humains une convention n’a été ratifiée aussi rapidement et aussi massivement.

Nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais qu’en est-il depuis ? Des avancées ont eu lieu. Des résultats ont été obtenus, des législations ont été modifiées, de nouvelles règles ont été établies pour faire respecter la vie des enfants. Plus encore, il existe aujourd’hui une véritable reconnaissance de l’enfant comme individu jouissant de droits propres et spécifiques. Mais les améliorations sur le terrain sont-elles suffisantes ? La situation des enfants dans le monde a-t-elle réellement évolué ? Chaque enfant bénéficie-t-il aujourd’hui de ses droits élémentaires ? La réponse est malheureusement non. Alors à quoi bon ce texte reconnu par tous s’il n’est pas un levier pour changer la vie des enfants du monde ? Les progrès sont timides et bien en deçà des espoirs qu’avait fait naitre l’adoption de la Convention. Il reste encore beaucoup à faire pour que les droits de l’enfant deviennent une réalité, partout. Le chemin est encore long, très long. La défense des droits de l’enfant doit demeurer un combat quotidien. Le cri des enfants du monde continue de résonner. Il doit se faire entendre de plus en plus fort. Il faut le porter toujours plus loin. Poussez-le avec nous et agissez pour que les choses bougent !

Yves BUANNIC
Président fondateur d’EMDH

La chronologie de la Seconde Guerre Mondial

Chronologie

(Bientôt sous forme de frise)

septembre 38

conférence de Munich

23 août 39

pacte de non-agression germano-soviétique

septembre 39

invasion de la Pologne, début de la guerre

mars 40

capitulation Finlande, invasion Danemark, Norvège, Hollande

mai 40

(invasion Belgique et France)

mai / juin 40

attaque allemande et défaite de la France

17 juin 40

Pétain demande l' armistice

18 juin 40

appel du général de Gaulle

22 juin 40

armistice franco-allemand à Rethondes

septembre 40

Italie + Afrikakorps attaquent l' Egypte

octobre 40

entrevue de Montoire

11 novembre 40

1er acte de résistance

décembre 40

Pétain renvoie Laval, appelle l'amiral Darlan

28 mai 41

protocole de Paris

mai 41

les Allemands entrent en Grèce et dominent les Balkans

juin 41 ->

les communistes rentrent dans la résistance

22 juin 41

attaque allemande en URSS

07 décembre 41

attaque japonaise sur Pearl Harbor

1942 ->

la BBC fait connaître les défaites de l' Axe

mars 42

le Japon occupe l' île de Java

en 1942

l'Axe est maître d' une partie du monde

avril 42

Pétain rappelle P.Laval

juin 42

batailles de la mer de Corail et de Midway (Pacifique)

juin 42

annonce de la relève des prisonniers par des travailleurs volontaires

juillet 42

rafle du Vél d' Hiv à Paris

août 42 ->

Guadalcanal

en 1942

en Egypte, Afrikakorps allemand contre troupes britanniques de Montgomery

octobre 42

victoire d' El Alamein
Afrique du Nord libérée


novembre 42

les Américains débarquent en Afrique du Nord
Hitler envahit la zone libre


hiver 42-43

bataille de Stalingrad

02 février 43

la Wehrmacht capitule à Stalingrad

février 43

Service de Travail Obligatoire (STO)

1943 ->

des jeunes refusent le STO, rejoignent le maquis

été 43

bataille de l' Atlantique, remportée par les Alliés

en 43

débarquement allié en Sicile, bataille du Mont Cassin

en 1944

Pétain fait rentrer des fascistes dans son gouvernement
l' action de résistance s' intensifie

06 juin 44

débarquement en Normandie

15 août 44

débarquement en Provence (Hyères)

19 août 44

la population parisienne se soulève à l' approche des Alliés

hiver 44

poche de Belfort

janvier 45

l'Allemagne commence à être envahie

janvier-février 45

contre-offensive allemande dans les Ardennes

février 45

conférence de Yalta

25 avril 45

Américains et Soviétiques font la jonction sur l' Elbe

30 avril 45

suicide d' Hitler

08 mai 45

capitulation allemande

août 45

bombes atomiques sur le Japon (6: Hiroshima, 9: Nagasaki)

02 septembre 45

capitulation japonaise